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- Allez, viens ! L’herbe est si belle…
- Nous y serons juste à temps. Nous avons déjà raté le lever du soleil.
- Mais « it’s always sunrise somewhere… » J’ai envie de m’allonger.
- Il est midi. Et il fait trop chaud.
- L’herbe a l’air si tendre, et puis « the dew is never all dried at once… «
- Je meurs de soif. Fais-moi boire.
- « A shower is forever falling, vapor ever rising. » Regarde, les herbes sont comme folles…
- Le temps passe trop vite, nous n’y serons jamais.
- Oui, le temps passe vite. Oui. Anna, tu es belle…
- Tu sais, je voudrais tant voir le soleil se coucher.
- « … on seas and continents and islands, each in its turn, as the round earth rolls. » Pourquoi attendre ?
- Le soleil me brûle.
- Tout brûle. Et sous cet arbre, là-bas ? Regarde comme l’ombre grandit.
- Je ne sais pas. J’ai peur.
- Si, je crois que tu sais… Ce que je veux. »Eternal sunrise, eternal sunset. » Inutile d’aller plus loin.
- C’est beau. De qui est-ce ?
- De moi.
… de John Muir.
- Ton arbre là-bas, je crois qu’il me plaît…
« Anna Scott », Sanguine
Fab?! Studios, 2014.
!
Scénographie : Yosemite National Parc, John Muir Heritage, Californie.
Oeuvre collaborative multimédia : Thée (peintre figuratif), Fab?! (photographe, scénariste).
Musique : Claude Debussy, Prélude à l’après-midi d’un faune. Dir. Manuel Rosenthal, Orchestre du Théâtre National de l’Opéra de Paris.
And a special tribute to Ruldolph Nureyev et Vaslav NijinsKi qui l’interprétèrent.